vendredi 22 juin 2012

La bourse aux livres

La bourse aux livres aura lieu le mardi 26 juin à 16h. Les listes des manuels et des fournitures scolaires sont en ligne sur le site de l'école.
Nous avons obtenu qu'une 2ème bourse soit organisée à la rentrée scolaire le samedi 8 septembre de 10h à 12h pour ceux qui travaillent et les nouveaux arrivants. Vous pourrez également prendre l'assurance scolaire ce jour-là.

jeudi 7 juin 2012

Suspension des DAI

Cher Parent,
« Point sur l'évolution des Frais de scolarité » faisait référence à l'alternance politique comme une ouverture pour revenir à la charge au sujet de l'évolution « annoncée » des Frais de scolarité.

Nous avons ainsi envoyé, le 31 Mai dernier, une lettre au Président de la République appelant à une participation significative de l'Etat aux dépenses immobilières et un accroissement du soutien aux familles pour réduire l'augmentation des Frais d'écolage et leur permettre d'y faire face.
Nous partageons avec vous le texte de cette lettre dans le document joint.
Lors du Conseil d'Administration de l'AEFE d'hier 06 juin, Le Président de la FAPEE, François Denis, administrateur de l'AEFE a évoqué cette lettre et a réclamé à la Directrice de l'Agence la suspension de l'application des DAI. La Directrice de l'Agence a apporté une réponse positive à la demande qu'il lui a expressément formulée. Celle-ci a été aussi exprimée par d'autres administrateurs présents (Sénateurs, Syndicats d'enseignants, FCPE).
Suite à cette suspension, dont le SCAC a été informé hier, des concertations auront enfin lieu avec les Associations de parents d'élèves. Elles concerneront le financement des travaux, leur bien fondé et leur impact financier sur les familles.
Via le bureau de la FAPEE à Paris, et en relais à la lettre envoyée au Président de la République, nous multiplions aussi les contacts avec les nouveaux décideurs politiques pour que l'Etat accorde à l'AEFE une subvention plus importante tant pour son fonctionnement que pour l'aide aux familles.
La mobilisation de tous continuera à payer.

Le bureau de l'APEI

samedi 2 juin 2012

Conference du 19 Avril avec le PR NABIL GHAZOUANE





Sujet de la conférence : L’évolution psychique de l’adolescent

Intervenant : le Pr Nabil GHAZOUANE, Dr d'Etat en sciences sociales, Psychologue et Psychanalyste, qui prend en charge thérapeutique des enfants, des adolescents et des adultes

Allocution de Mme Romain : Dans le cadre de la semaine de la citoyenneté, le message délivré aux élèves est le vivre ensemble et le respect de l’autre.

Conférence :

L’évolution de l’enfant est orientée, dirigée par et avec sa mère.
L’adolescence est une phase surprenante parce qu’elle nous remet en question, l’adulte s’angoisse face aux changements perçus chez l’adolescent.

1/ Pourquoi ?

Souvent on oublie ou on veut oublier notre propre adolescence. Quels sont les effets des changements que nous avons dû affronter nous-mêmes, souvent on fait trop attention à l’enfant : on lui cède tout, on veut orienter ses choix, on surveille son évolution, bref on a un projet pour l’enfant. Lorsque ce dernier remet en question ce qu’on lui dit, cela nous gêne. Réaction inconsciente que nous reproduisons. Le noyau de l’adolescence c’est le changement, la mise en question de tout ce que l’on a appris (valeurs, entourage, etc…).
Si l’adulte ne répond pas bien à ce changement, on va vers un choc, une confrontation avec l’adolescent.
Les paramètres de l’adolescence ont changé avec les technologies existantes (internet, téléphone portable, ordinateur, etc…).
L’adolescent est en situation de dépendance économique et sociale à son environnement (ses parents), cela se traduit par un frein à leur autonomie. Mais avec les changements actuels, l’adolescent est retenu beaucoup plus longtemps chez ses parents (scolarité longue, moyens financiers limités car dépendent des parents, tolérance du petit ami, etc…), parallèlement l’éclatement / l’évolution du savoir responsabilise et forme l’adolescent très vite. Ce qui fait que l’adolescent peut dépasser ses parents dans le savoir technologique mais il est toujours dépendant économiquement ce qui créé des conflits. Cette situation le rend mal à l’aise avec ses copains, son lycée, ses parents, bref isolement de son environnement qui peut créer de la violence ou une crise, une fracture, une explosion. Le rituel des contacts et des liens se réduit (repas en famille, sorties).
La puberté ne pose plus les mêmes problèmes qu’avant grâce à l’avancée médicale et à la facilité d’accès à l’information.
Le sentiment de vide que peut ressentir l’adolescent peut entraîner cette isolation de son environnement et des crises.
Les valeurs sociales ne sont pas celles des parents mais de la société et les adolescents effraient la société quand ils sont en groupe car ils peuvent causer des problèmes. La critique de l’Autre, la société traditionnelle a peur des adolescents qui eux veulent la liberté, des changements cela créé des problèmes au niveau culturel et social.
Si on accepte les changements de l’adolescent, l’ouverture vers l’Autre, on peut être un miroir rassurant pour lui.
La remise en question des adolescents, est la remise en question des parents. Parfois le rejet de son image, la mésentente avec ses parents peut aller jusqu’au suicide car cela est dû à une mauvaise représentation de l’amour c’est-à-dire donner et recevoir de l’amour. En tant qu’enfant jusqu’à l’âge adulte, il faut que cela passe par l’adolescent qui est capable d’aimer et de s’aimer.
Le père et la mère idéals sont la représentation de l’amour chez l’enfant, l’héritage de l’amour des parents chez l’adolescent l’introduit dans la vie des Autres, d’autres facteurs compliquent sa vision de l’amour.
Un travail affectueux et éducatif est à avoir avec l’adolescent en l’accompagnant dans ce chemin et donc le faire grandir et non pas le maintenir dans l’enfance en faisant les choix à sa place.
Lorsque l’on désavoue son enfant, remise en question de l’amour qu’il a reçu de ses parents et donc cela fait que ce dernier n’aura plus confiance en eux et ne dira plus rien. Il se réfugiera dans un mutisme.
Jusqu’à quel point pouvons-nous avoir confiance en nous ? C’est la question que l’adolescence nous oblige à nous poser.
L’adolescence est un point de changement et non pas une crise.
Toute chose qui perd le sens du mouvement, est une chose qui meurt. L’adolescence est un processus évolutif qui débute à l’âge de 3 ans car un enfant change et évolue en permanence.
L’enfant est quelqu’un qui consomme : affection, amour, nourriture, etc…
L’enfant nous remet en question, c’est un changement dans la vie exemple : l’arrivée d’un enfant change notre rythme de sommeil.

2/ L’autorité :

Cette dernière est remise en question et cette remise en question de l’autorité par l’adolescent lui permet de remettre en cause l’amour qu’on lui porte. Cela est dû au désir de vouloir s’affirmer, d’être autonome.
L’autorité chez la fille est différente que pour un garçon parce que le mâle est une référence à l’autorité, cela est dû à des préjugés culturels.
La fille en se confrontant à l’adolescence se confronte à son statut de la féminité c’est-à-dire suis-je une femme comme ma mère ou je ne veux pas être une femme comme ma mère. Pour la fille, son image en tant que femme, son ouverture à la sexualité, cela se reflète sur sa personnalité (anorexie, boulimie, etc…).
L’autonomie commence par le respect de l’intimité de l’adolescent, l’écoute est le miroir de ce qu’il ressent. Il faut cautionner la vérité de l’adolescent. Il faut que les parents essayent de s’intéresser aux centres d’intérêts de l’adolescent afin de ne pas rompre la communication.
L’écriture est une projection du moi, de notre personnalité, de nos fantasmes, on les met sous forme de mots. Le dessin fait également le même effet. Ces deux moyens d’expression permettent à l’adolescent de s’exprimer et de ne pas s’isoler totalement de son environnement.

L’adolescence est un partage, l’isolement n’est pas positif.